La pastorale des funérailles se veut être une pastorale vivante, qui, malgré la peine et la tristesse des familles en deuil, saura leur redonner l’espérance. C’est Jésus Ressuscité que nous proclamons, un Jésus vivant qui est passé par la mort pour transformer notre mort en la vie éternelle. Ainsi, la mort devient passage vers cette vie qui ne finira jamais.
Comment faire dans ce moment de doute ?
Notre vocation est d’accueillir, d’écouter, d’entendre, de soutenir les familles qui vivent la séparation. Que faire ?
• Puisque nous vivons dans un monde, hélas, qui n’écoute pas ou qui écoute, mais n’entend pas. Alors, il nous faut nous rendre disponible comme le Christ : c’est notre leitmotiv.
• Écouter la voix de ceux qui dans le deuil risquent de perdre la foi.
• Remettre le goût de Dieu dans les coeurs arides de ceux qui profitent de ces moments pour délaisser notre Église.
• Montrer le visage du Christ Sauveur du monde, montrer l’Église, peuple fragile, peuple pêcheur mais soucieux de servir par amour.
La pastorale des funérailles veut se rendre accessible et proche. Elle veut montrer une certaine communion dans les pratiques à la demande de beaucoup de familles, c’est aussi le voeu de notre Archevêque. Nous avons retravaillé le cérémonial qui avait subi quelques adaptations durant le Covid. Nous avons produit une trame unique pour l’animation des veillées, le moment au cimetière et la prière du 9ème jour. Nous avons aussi revu la fiche d’accueil afin qu’elle soit un document de recueil d’informations fidèles aux renseignements donnés et qu’elle serve au mieux à la célébration. Pour cela, les équipes de funérailles demandent à être formées.
A cet effet, la pastorale des funérailles prévoit des temps de formation et de récollection qui débuteront en janvier 2025. La pastorale des funérailles veut accompagner les familles du mieux que possible, c’est pourquoi une rencontre est organisée chaque année par notre Archevêque avec les entreprises de pompes funèbres. Le travail auprès des familles doit se faire en communion, dans le respect des limites d’intervention de chacun. Une initiative appréciée par ces professionnels qui n’hésitent pas à se rapprocher de nous à tout moment. En tout cas, nous voulons être proches des familles, avant si possible (en cas de maladie) pendant et après. Le temps du deuil reste un temps important où l’Église a sa place. « La volonté du Père qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le fils et croit en lui, obtienne la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour »(Jn 6,29-40) Une très belle mission.
De fait, nous aurons besoin d’ouvriers. Et même si les horaires d’accueil et de célébrations sont contraignants, nous attendons les jeunes. Cependant, je suis à votre disposition, et nous avons également mis en place des relais par secteur.
Éric Raphose, Responsable diocésain de la Pastorale des funérailles ■